Vous cherchez des guêtres pour votre cheval et vous vous perdez entre les dizaines de modèles disponibles ? Je vais vous montrer exactement comment protéger avec efficacité les membres de votre monture.
La clé d’une bonne protection ne réside pas dans la taille générale de votre cheval, mais dans l’anatomie précise de son boulet et la nature des impacts qu’il subit. Les guêtres de CSO doivent avant tout protéger contre les chocs latéraux des barres, tandis que les guêtres de dressage préviennent les atteintes lors des mouvements latéraux. Pour le cross, la protection s’étend sur toute la circonférence du canon face aux obstacles naturels. Trois matériaux dominent le marché : le néoprène offre légèreté et facilité d’entretien (à partir de 15 €), la mouton synthétique combine confort et absorption des chocs (30-80 €), et le gel carbon représente le summum de la protection pour la compétition (150-250 €). L’erreur la plus fréquente ? Serrer excessivement les scratchs en pensant améliorer le maintien, alors que cela comprime les tendons et entrave la circulation sanguine.
Voici comment identifier précisément le type de protection dont votre cheval a réellement besoin selon votre pratique quotidienne :
Pourquoi le boulet détermine le choix de vos guêtres (et non la morphologie du cheval)
La plupart des cavaliers sélectionnent leurs guêtres en fonction de la taille globale de leur monture, comme on choisirait un vêtement. Grave erreur.
Les zones d’impact selon votre discipline : CSO, dressage ou cross
En saut d’obstacles, votre cheval risque principalement des coups sur la face interne du boulet et du canon lorsqu’il replie ses antérieurs au-dessus des barres. Le dressage expose surtout les postérieurs aux atteintes pendant les exercices latéraux et les transitions, avec des chocs en général moins violents mais répétés. Le cross multiplie les dangers : les obstacles fixes, les terrains irréguliers et les réceptions brutales nécessitent une protection intégrale à 360° du boulet jusqu’au milieu du canon 🛡️.
Mais ce n’est pas tout…
Les 4 critères techniques qui garantissent une protection efficace du boulet
L’épaisseur de la coque doit atteindre au minimum 5 mm pour absorber un choc de barre, tandis que le rembourrage intérieur en néoprène ou mouton assure le confort sans créer de points de pression. La hauteur de protection varie selon la discipline : 20 cm suffisent pour le travail quotidien, mais le CSO exige 25 à 28 cm pour couvrir toute la zone sensible. Le système de fermeture avec doubles scratchs élastiques maintient la guêtre en place sans comprimer les tendons, contrairement aux boucles rigides qui créent des tensions localisées.
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LES PROTECTIONS – GUETRES, PROTEGES BOULETS & CLOCHES 🔔
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Comment choisir et ajuster vos guêtres pour une protection optimale ?
Une fois la zone de protection identifiée, reste à transformer cette connaissance en choix concret de matériau et d’ajustement.
Guêtres ouvertes, fermées, néoprène ou mouton : quel matériau pour quelle utilisation ?
Les guêtres ouvertes avec coque rigide conviennent parfaitement au CSO car elles protègent la face interne sans limiter la flexion du boulet, tandis que les guêtres fermées enveloppent intégralement le membre pour le cross ou le travail en extérieur. Le néoprène sèche rapidement après le travail et passe en machine, idéal pour une utilisation quotidienne intensive, alors que la mouton synthétique absorbe mieux les vibrations et prévient les échauffements lors des séances prolongées.
Attention maintenant…
Les 5 erreurs d’ajustement qui annulent la protection (et comment les éviter)
Serrer les scratchs au maximum bloque la circulation et comprime les tendons : vous devez pouvoir glisser un doigt entre la guêtre et le membre. Positionner la guêtre trop bas expose le haut du canon aux chocs, trop haut elle glisse pendant l’effort et crée des frottements sur le carpe. Fixer les scratchs vers l’arrière au lieu de l’avant risque qu’ils s’accrochent dans les obstacles ou se détachent au galop. Utiliser des guêtres usées avec des scratchs qui perdent leur adhérence représente un danger MAJEUR : elles tournent pendant l’exercice et blessent le membre au lieu de le protéger. Oublier de vérifier la symétrie entre antérieur droit et gauche crée des pressions inégales qui perturbent la proprioception de votre cheval et modifient sa gestuelle naturelle.










